Désirée Kind-Mess, Professeur de théologies

Nom :

Kind-Mess (prononcez à l'anglaise, ['kɑɪndmes])

Prénom :

Désirée

Surnom :

Aucun pour le moment

Famille :

Un papa, comme tout le monde, mais sa maman est malheureusement décédée. Fille unique autrement, anciennement mariée, aujourd'hui divorcée.

Âge :

25 ans

Date d'anniversaire :

13 Février

Classe ou métier :

Professeur de théologies pour la Day Class et la Night Class

Histoire

Une nuit enneigée, mais la beauté ne s'alliait pas aux flocons blancs, tombant en blizzard sur la ville. Les conditions météorologiques s'allient à l'angoisse ressentie par un homme, faisant les cent pas dans une salle d'attente. La salle, outre lui, était entièrement vide, par cette nuit d'hiver qui devait être le plus jour de sa vie. Les sage-femmes ont refusé sa présence dans la salle d'accouchement, et seuls les quelques cris que poussent sa femme le renseigne sur la façon dont se déroulent les choses. Si sa présence a été mise de côté, c'est vraisemblablement à cause de complications survénues. Il se ronge nerveusement un ongle, passe une main dans ses courts cheveux noirs, essaie de se concentrer sur la tempête de neige qui sêvit à l'extérieur. Les minutes passent et deviennent des heures. Le douze février touche à sa fin et devient le treize. Il n'entend plus de cris depuis maintenant une bonne vingtaine de minutes, et l'euphorie du départ, pensant voir une infirmière passer la porte d'un instant à l'autre, a à nouveau laissé place à l'angoisse de savoir pourquoi tout est aussi silencieux. Puis... Un nouveau cri. Il tressaille d'horreur à un moment, réellement surpris, puis se détend en reconnaissant le cri caractéristique d'un nourrisson venu au monde. Une sage-femme, un petit tas de linge dans les bras, passe enfin la porte avec un air sombre. Et là... Ce fut à cet instant que l'homme comprit que quelque chose de grave se passait. En général, l'infirmière est sensée le féliciter, et lui tendre son bébé avec un sourire... Mais là, rien de tout cela. Elle le félicite avec un sourire pâle et met le petit tas de linge dans ses bras, annonçant qu'il s'agit d'une fille. Une adorable gamine, dormant d'ores et déjà, un petit duvet noir sur le haut du crâne. L'homme veut des nouvelles de sa femme. On lui annonce sa mort en couche.
Le père regarde le cadavre de sa défunte épouse, l'enfant calme dans ses bras. Cette enfant qu'ils avaient eu tant de mal à avoir... Fécondation in vitro, leur dernier recours, enfin, elle portait un bébé, leur bébé. Et elle donnait la vie pour réaliser son rêve de mettre sa fille au monde. Un enfant qu'ils avaient tous deux tant désiré... Il décida que cette volonté se traduirait dans son prénom. On mit donc un bracelet en plastique au poignet du nourrisson, avec un petit papier glissé dedans, une écriture féminine, portant l'incription de Désirée.

La petite fille grandit donc sans mère. Son absence fut néanmoins compensée par une présence paternelle très prononcé, bien qu'elle ne soit pas une gamine pourrie gâtée. Elle se rendit à l'école maternelle, puis primaire, développant très tôt un certain attrait pour les langues étrangères.

La petite fille de huit ans court vers son père. Ses cheveux noirs sont déjà longs, on voit qu'ils n'ont encore jamais été coupés. Elle ressemble autant à feu sa mère qu'à son père, et a une joie de vivre qui fait plaisir à voir.
« Papa ! Papa ! »
La petite regarde son père, avec un air terrorisé. Elle a perdu son sourire habituel, et se cache derrière ses jambes, observant avec crainte l'endroit qu'elle vient de quitter. Le père passe une main derrière sa tête et regarde dans la même direction avec un air interrogatif. Il demande à la petite ce qui lui arrive. Elle est toute tremblante, et son récit enfantin est confus, parlant d'un monsieur qui a mordu le cou d'une madame. Se souvenant des récits des contes que son paternel lui lit certains soirs, elle assimile ledit monsieur à un vampire, un buveur de sang. Plus terre à terre et réaliste, pensant que sa fille a plus imaginé le sang dont elle parle qu'elle ne l'a vu, l'homme songe qu'elle a sans doute vu une scène amoureuse entre deux personnes adultes, prenant peur par sa non-connaissance. Il sourit et prit sa fille, toute tremblante, dans ses bras, l'étreignant paternellement, se voulant rassurant. Après ce jour, plus jamais elle n'entendra parler de vampire, ni ne croira en eux. Les vampires, ça n'existe que dans les légendes. Du moins, elle le pensera durant de nombreuses années.
« C'est fini, tout va bien. Je t'en protégerai, s'ils viennent jusqu'ici. »

« Madame, il me semble que vous avez fait une faute au tableau ! »
La jeune adolescente de treize ans s'est levée, et garde la main tendue vers le plafond en prononçant ces mots. La professeure, furieuse de voir sa science remise en question, fixe l'insolente d'un regard froid, niant la faute qu'elle aurait vue. Pourtant, Désirée est certaine. Sa phrase, en anglais, au tableau, est bancale, et son sens trop ambigu pour qu'elle soit correcte. Après plusieurs minutes de conflit, la professeure corrige sa phrase au tableau, et donne deux heures de colle à la jeune fille pour insolence.
Le collège... Bien peu intéressant en soi. Trop facile. Réussissant ce stade de sa scolarité sans vraiment de difficultés, Désirée obtint son diplôme de fin de collège sans problème. Elle entre en lycée, où son excellence dans les langues s'affirme, et en néglige quelque peu ses matières scientifiques. Elle prépapre un baccalauréat littéraire, qu'elle obtiendra avec mention trois ans plus tard, surtout grâce aux trois langues vivantes et au latin qu'elle pratique.
Entrée à la fac. Elle a maintenant un objectif bien précis : elle veut devenir professeur, et enseigner avec plus de talent que la professeure avec laquelle elle s'était disputée lorsqu'elle était en collège. Elle a décidé d'étudier trois langues en même temps, ces trois langues fétiches : l'anglais, l'allemand, l'italien. En parallèle, elle prépare un autre diplôme en théologie. Encore une fois, c'est sans réelle difficulté qu'elle réussit ses études et passe sa double licence.
C'est pendant cette période qu'elle rencontre Lucien. Oh, la jeune Désirée n'en est pas à son premier amour, mais Lucien... C'était différent. Un bel homme, qui suit les mêmes études qu'elle, si ce n'est qu'il n'étudie par l'allemand mais l'espagnol. Entre eux, c'est le coup de foudre. Ils se fréquentent régulièrement, échangent leur premier baiser, passent leur première soirée, puis leur première nuit ensemble. La jeune Kind-Mess vit une véritable idylle. Et advienne ce qu'il devait arriver.

« Mademoiselle Désirée, Amandine, France Kind-Mess, voulez-vous prendre pour époux M. Lucien, Charles, Kévin Feather ici présent? »
« Oui, je le veux. »
Sans doute la plus grosse erreur de sa vie. Mais elle vient d'avoir sa licence, elle a vingt et un ans, elle est jeune et heureuse, vivant dans un rêve éveillé. Elle est enceinte de trois semaines, sa vie lui semble être un cadeau du ciel.
« Je vous déclare à présent mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée. »
Désirée Feather. Ça sonnait bien. Et puis l'amour rendait aveugle. La spirale infernale de chaque couple trop mal et trop rapidement constitué avait déjà commencé à s'établir. Il la trompe avec une femme différente chaque mois, si ce n'est pas semaine. Les disputes de couple s'enchaînent, et la fausse couche que la jeune femme expérimente donne le coup de grâce à cette vie apparemment idyllique. Le divorce est prononcé. Mademoiselle Désirée Kind-Mess, devenue Madame Désirée Feather, passe maintenant au stade de Madame Désirée Kind-Mess. L'alliance qu'elle portait et revendue et lui sert à payer l'avocat qui lui a fait gagner le divorce.

Dépression.
Désirée ne s'en sort plus. Elle a réussi son concours, haut la main, et peut maintenant exercer en tant que professeur. Mais... Elle n'a pas le moral, et son enseignement s'en fait ressentir. Il lui faudrait deux ans pour sortir de là. Ces deux ans passé, elle prit sur elle, mais elle a encore du mal. Encore une année passée à enseigner, à voir ses élèves avoir du mal, travailler, pour finalement réussir là où ils le veulent... Elle décide de se prendre en main d'une meilleure façon et commence à avoir une hygiène de vie plus stricte. Ces changements se ressentent sur son caractère, mais elle se sent mieux. Néanmoins, elle est incapable de faire à nouveau pleinement confiance à un homme. Quels qu'ils soient, elle garde une certaine distance, méfiante, par peur de se faire à nouveau mener en bâteau par un de ces 'connards'.

Ensuite, il y a une version moins officielle des faits. Certes, Désirée est une femme qui a longuement vécu à l'écart de l'existence des êtres de la nuit, buveurs de sang. Cependant... Cette période de dépression lui a fait découvrir un côté plus... Hm, noir, gothique, de la société, et qui l'a poussée à faire des recherches dans ce domaine qu'elle ne connaissait pas, jusqu'à tomber sur des documents parlant vampires. Ses terreurs enfantines ravivées un instant, elle s'en éloigna un moment. Retournant simplement à ses cours, plus simples.

Il pleuvait. Nous sommes en novembre, le soleil venait de se coucher, et la pluie glaciale, amenée par le vent fouettant son visage, humidifiait ses traits fins tendus par la fatigue. La jeune femme n'a pas dormi depuis quelques jours, souffrant d'insomnies. Le ciel est aussi gris que son humeur est maussade, ses yeux bleus ne réflètent pas sa joie de vivre comme cela l'a été pendant des années et le sera à nouveau lorsqu'elle aura décidé de vivre d'une manière plus stricte.
La pluie se fait plus violente. La jeune femme est contrainte de se mettre à l'abri, sous un abri de fortune, ressemblant à un lavoir de village. Elle n'y est pas seule, deux amants y sont, visiblement pour se mettre à l'abri eux aussi. Elle n'y prête tout d'abord pas attention, puis, entendant la femme gémir, elle se retourne, interloquée, et découvre qu'il ne s'agit pas d'un couple s'étreignant, comme elle l'avait pensé au premier abord. Non. L'homme a bien le visage dans le cou de la femme, mais cette dernière semble plus souffrir qu'y prendre du plaisir. Il lui faut attendre que l'homme ne relève le visage pour voir les traces, dans la chair, les canines surdéveloppées, le sang, coulant sur le bas de son visage...
Désirée tressaille d'horreur, observant le vampire s'éloigner en délaissant sa proie.
Suite à cet événement, elle fait plus attention aux personnes qu'elle croise, identifiant les vampires, parfois, ou encore des chasseurs. Il est intéressant de noter l'évolution de deux peuples aussi différents et aussi semblables, et cela la fascine et la pousse à savoir plus. Ce sera l'une des motivations qui la fera sortir de cette période de dépression, durant laquelle elle sera plus ou moins découverte elle-même.

Elle s'est faite embauchée il y a peu pour enseigner dans la Cross Academy, pour la Day Class, comme pour la Night Class. Mais, quoi qu'il en soit, même si elle connaît la nature de chacun de ses élèves, elle n'a pour seule ambition que celle de les amener au plus haut qu'ils le peuvent. C'est la dernière chose dont elle pourrait être fière.

Caractère

Chaleureuse, sociable, et ouverte d'esprit sont les trois premiers traits de caractères auxquels on pense lorsqu'on rencontre Madame Kind-Mess. Si, comme son nom de famille l'indique, elle est d'une grande bonté, bien qu'elle puisse se montrer désordonnée, elle sait également se montrer strict et sévère lorsqu'elle l'estime nécessaire, et est également très bien capable de mentir.
Son esprit n'a ni tendances sadiques, ni côtés manipulateurs, mais elle est néanmoins capable d'en venir à des méthodes radicales s'accordant sur ces traits de caractères lorsqu'elle estime que cela est nécessaire. Par ailleurs, elle ne se retient pas d'être cynique, et, si ses pensées cassantes, voire parfois cinglantes passent rarement la barrière de ses lèvres, elles touchent en général tout le monde autour d'elle, et frappe sans pitié l'intégralité des personnes alentours.
Intelligente, d'une culture à toute épreuve, elle parle couramment plusieurs langues, dont l'anglais qu'elle maîtrise particulièrement bien. Son but est que tous ses élèves puissent réussir, autant dans sa matière que dans d'autres domaines, et décrocher leur diplôme de fin d'étude haut la main. Son point faible sur ce sujet néanmoins, malgré l'autorité qu'elle peut avoir en classe, n'est nul autre que sa gentillesse. Elle va toujours, ou presque, donner un deuxième chance à un élève qui n'aura pas fait ses devoirs ou à une personne qui lui aura causé du tort ; elle ne tolère cependant pas le manque de respect, et ce point fait parti des choses sur lesquelles elle se montre intransigeante et particulièrement sévère. L'insolence est également à bannir en sa présence, si vous tenez à la vie – façon de parler – , tout du moins.
De plus, il s'agit d'une jeune femme calme, et d'une sérénité presqu'à toute épreuve. Pour l'énerver, ou plutôt pour voir son énervement passer la barrière de son calme, il faut vraiment la pousser à bout. Ainsi donc, dans les cas de manque de respect et d'insolence, cités plus haut, même si elle se montrera sévère, elle restera calme, presque souriante. De la même manière, si son sourire disparaît de son visage, il vaut mieux que vous sachiez courir vite.
Enfin, il est à noter qu'elle est d'un tempérament pacifique. Jamais elle n'a giflé un élève, et jamais cela n'arrivera. Au pire des cas, elle haussera le ton pour mieux se faire entendre, mais jamais, oh grand jamais, elle ne lèvera la main pour frapper quelqu'un – ou bien c'est qu'il y a un sérieux problème.


Physique

Désirée est une femme d'un peu plus d'un mètre cinquante-cinq, mais avec un maintien et un certain charisme qui compensent sa petite taille et lui donne une forme d'autorité que peu osent contester. Elle a de longs cheveux noirs, souvent attachés à l'aide d'une pince, et des yeux bleus s'étirant légèrement en amandes, lui conférant un regard vif et profond. Ses traits sont doux, son visage mince, et sa peau pâle, d'une blancheur mise en valeur par ses lèvres fines, mais d'une couleur rose foncé, tirant sur certaines nuances de rouge. Son atout physique principal est sans conteste son sourire, qu'elle adresse avec sincérité à tout le monde, avec plus ou moins de gaité. Parfois, lorsqu'elle se pense seule, son sourire chaleureux se mue en un étirement triste de ses lèvres, et son regard se ternit légèrement, lui conférant un air quelque peu nostalgique.
Elle n'est pas dénuée de charme, souligné par son physique non pas généreux, mais qu'elle sait mettre en valeur. Elle est toujours habillée avec une certaine classe, avec des chemises, des foulards en voile ou en soie, des cravates, et plus souvent des jeans que des jupes. Sa démarche est assurée, ses gestes reflètent une nonchalance avec une pointe de désinvolture, soulignés par une voix chaleureuse et une certaine ouverture d'esprit.
Outre cela, si elle n'hésite pas à montrer ses émotions, une certaine ambiguité se traduit dans ses expressions de visage, de telle sorte que l'on a bien des difficultés à savoir si elle est sincère, si elle joue la comédie, ou encore... Autre chose.
Dernier petit détail physique : que ce soit lorsqu'elle fait cours ou lorsqu'elle lit, elle a une paire de lunettes rectangulaires sur le nez, à cause d'une baisse de vue due à ses longues après-midi passées à lire ou à étudier sur un ordinateur. Et elle porte régulièrement des talons à ses chaussures.

Groupe Sanguin :

AB +

Autres informations :

Néant.